Jour n°4-Le mardi
11 mars:
Aujourd'hui, nous sommes allés visiter
un haras puis une exploitation maraichère (ce matin). Cet
après-midi, nous avons flané dans les rues de la nouvelle medina de
Meknès, accompagnés de 5 étudiants marocains de l'Institut.
Le haras national de Meknès:
Au coeur de la ville de Meknès se
situe un haras verdoyant, coloré d'orangers, de fleurs violettes, de
pissenlits... C'est un des 5 haras nationaux du Maroc. Dès notre
arrivée, nous sommes saisis par les nombreux hénissement des
destriers. Les espaces verts de ce site abritent beaucoup d'oiseaux
tels que les cigognes ou les tourterelles; ce qui en fait un cadre
agréable. Nous avons été accueillis par le directeur de
l'établissement en poste depuis 2006 qui nous a appris que les
infrastructures datent de 1912. Il s'agit d'un établissement
dépendant du ministère de l'agriculture.
Le haras s'étend sur 80 hectares et
comporte un hippodrome, une ancienne administration, une nouvelle en
construction, 3 écuries, une salle de monte et un laboratoire qui
sert à conserver les paillettes et à réaliser les inséminations.
Les haras nationaux rendent service aux éleveurs en effectuant des
inséminations gratuitement. Elles sont artificielles ou naturelles.
Il dispose de 170 chevaux dont une centaine d'étalons et accueille
une quarantaine de juments. 3 races se distinguent : les pur sang
arabes, les barbes et le croisement (les arabes-barbes). Une
jumenterie sert à surveiller les femelles pendant leur période de
gestation.
Nous avons pu nous approcher des
chevaux et les caresser.
L'exploitation maraichère:
Cette exploitation s'étend sur 230
hectares où sont cultivés des oignons, des pommes de terre, du blé
et de l'orge. Un directeur permanent la dirige, il possède un DEUG
de la faculté des sciences de Meknès option biologie/agronomie.
Toutes les opérations de la préparation du sol à la récolte sont
réalisées manuellement par des ouvriers saisonniers (environ 50
personnes par hectare) faisant de ce travail une activité très
pénible. Ce grand nombre d'ouvriers s'explique par le faible coût
de la main d'oeuvre (60 Dirhams par jour; soit environ 6 €). Nous
avons pu constater que les principales cultures sont les oignons et
les pommes de terre qui sont irriguées par fertigation. La
fertigation est la fertilisation des cultures par l'irrigation (les
engrais sont acheminés par l'eau). Les oignons sont semés dans des
pépinières puis repiquer dans des champs, ce travaille est réservé
aux femmes alors que les hommes s'occupent du travail de force.
En plus du sérieux de la visite, nous
avons eu le temps de nous amuser.
Nous sommes tous très satisfaits de la journée, de plus la chaleur était au rendez-vous ! Nous nous sommes aussi beaucoup amusés, entre les "balles aux prisonniers", les belotes et les blagues !
Céline Marié et Julie Maillebuau
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