mardi 11 mars 2014

Maroc 4


Jour n°4-Le mardi 11 mars:



Aujourd'hui, nous sommes allés visiter un haras puis une exploitation maraichère (ce matin). Cet après-midi, nous avons flané dans les rues de la nouvelle medina de Meknès, accompagnés de 5 étudiants marocains de l'Institut.



Le haras national de Meknès:

Au coeur de la ville de Meknès se situe un haras verdoyant, coloré d'orangers, de fleurs violettes, de pissenlits... C'est un des 5 haras nationaux du Maroc. Dès notre arrivée, nous sommes saisis par les nombreux hénissement des destriers. Les espaces verts de ce site abritent beaucoup d'oiseaux tels que les cigognes ou les tourterelles; ce qui en fait un cadre agréable. Nous avons été accueillis par le directeur de l'établissement en poste depuis 2006 qui nous a appris que les infrastructures datent de 1912. Il s'agit d'un établissement dépendant du ministère de l'agriculture.

Le haras s'étend sur 80 hectares et comporte un hippodrome, une ancienne administration, une nouvelle en construction, 3 écuries, une salle de monte et un laboratoire qui sert à conserver les paillettes et à réaliser les inséminations. Les haras nationaux rendent service aux éleveurs en effectuant des inséminations gratuitement. Elles sont artificielles ou naturelles. Il dispose de 170 chevaux dont une centaine d'étalons et accueille une quarantaine de juments. 3 races se distinguent : les pur sang arabes, les barbes et le croisement (les arabes-barbes). Une jumenterie sert à surveiller les femelles pendant leur période de gestation.

Nous avons pu nous approcher des chevaux et les caresser.









L'exploitation maraichère:

Cette exploitation s'étend sur 230 hectares où sont cultivés des oignons, des pommes de terre, du blé et de l'orge. Un directeur permanent la dirige, il possède un DEUG de la faculté des sciences de Meknès option biologie/agronomie. Toutes les opérations de la préparation du sol à la récolte sont réalisées manuellement par des ouvriers saisonniers (environ 50 personnes par hectare) faisant de ce travail une activité très pénible. Ce grand nombre d'ouvriers s'explique par le faible coût de la main d'oeuvre (60 Dirhams par jour; soit environ 6 €). Nous avons pu constater que les principales cultures sont les oignons et les pommes de terre qui sont irriguées par fertigation. La fertigation est la fertilisation des cultures par l'irrigation (les engrais sont acheminés par l'eau). Les oignons sont semés dans des pépinières puis repiquer dans des champs, ce travaille est réservé aux femmes alors que les hommes s'occupent du travail de force.





En plus du sérieux de la visite, nous avons eu le temps de nous amuser.



Nous sommes tous très satisfaits de la journée, de plus la chaleur était au rendez-vous ! Nous nous sommes aussi beaucoup amusés, entre les "balles aux prisonniers", les belotes et les blagues !



Céline Marié et Julie Maillebuau


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